Artist: | Francis Cabrel (Français) |
User: | Marc H |
Duration: | 130 seconds |
Delay: | 12 seconds |
Chord names: | Default |
Abusive: | |
Comment: | - |
Am
Sur mon grand canapé allongé sous la lune
F
J'avais les bras croisé, j'attendais la fortune
E F
Entre deux cloisons vides et une ampoule nue, la poésie
C
Ma vie allait passer paisible et sans histoire
E
Mais tout était trop vrai et j'ai préféré croire
Am F
Aux formes dessinées dans les bougies fondues
E Am
La poésie où y'en a jamais eu
Am
Une barre d'immeuble me barre l'horizon
F
Ceux qui l'ont dessinée toujours pas en prison
E F
L'enfant peut griffonner un graffiti de plus, la poésie
C
Sur le trottoir mal fait que se fend et qui craque
E
Comme on marque un arrêt, on se voit dans les flaques
Am F
Un morceau d'au-delà à nos pieds descendus
E Am
La poésie où y'en a jamais eu
Am
La vie est un concours où personne ne gagne
F
Un chemin qui s'enroule autour d'une montagne
E F
On se retrouve en haut tous, le moment venu, la poésie
C
J'ai vu l'homme passer, armé comme à la guerre
E
Mourir c'est son projet, il va falloir s'y faire
Am F
On dansera plus tard, au calme revenu
E Am
La poésie où y'en a jamais eu
Am
Du gamin rescapé sous des tonnes de pierres
F
Aux flocons envolés de leur boule de verre
E F
On pense que le ciel serait intervenu, la poésie
C
Du tigre prisonnier elle écarte les grilles
E
Les dix mètres carrés pour lui et sa famille
Am F
Deviennent à chaque pas une immense étendue
E Am
La poésie où y'en a jamais eu
Am
Regarde elle a dix ans et vois comme elle est belle
F
Elle est belle et pourtant elle ne sort de chez elle
E F
Qu'avec l'âme et le corps cachés sous des tissus, la poésie
C
En retournant chez moi j'ai croisé des fanfares
E
Des rangées de tambours, des grelots, des guitares
Am F
Elle marchait devant, ses longs cheveux défaits
E Am
La poésie où y'en aura jamais
Am
Elle tourne à la radio la jolie ritournelle
F
Elle est triste sans lui, il est triste sans elle
E F
Et flashent les radars sur les sentiers battus, la poésie
C
Pourtant la rue vibrait encombrée de voitures
E
Le soleil s'accrochait aux angles des toitures
Am F
Et chaque arbre prenait des poses de statues
E Am
La poésie où y'en a jamais eu
Am
Si un jour je croisais au hasard d'un visage
F
Le chanteur que j'étais dans les bals de village
E F
On se regarderait comme deux inconnus, la poésie
C
Il me dirait sûrement t'as dû en voir du monde
E
Il se pourrait pourtant qu'à la fin je réponde
Am F
C'est celui que j'étais qui me manque le plus
E Am
La poésie où y'en a jamais eu
Am
Je m'abimais les yeux sous la voute céleste
F
Savoir où sont marquées les heures qu'il me reste
E F
Et chercher pour demain ce qu'il y a de prévu, la poésie
C
Comme des vérités je n'en trouvais aucune
E
Sur le grand canapé allongé sous la lune
Am F
J'ai cherché dans les bougies fondues
E Am
La poésie où y'en a jamais eu